7 VIALE KENNEDY, CATANE, SICILE.

Publié le par cee

Un gigantesque tube de RAIDER ( official sponsor ) donne le la, nous sommes bien au Mosquito pour le grand raout du 15 août, après un dîner au bord du marché aux poissons ( marché de Catane, réputation non-usurpée, plus beau marché du monde ), un diner coincé entre deux statues gigantesques de marbre blanc, au coin de la place de la cathédrale, les monuments éclairés pour la nuit, l'éléphant en son centre, le baroque sicilien dans toute sa splendeur marque fort le contraste avec l'énaurme complexe dans lequel on débarque, toboggans géants, piscines, dancefloors multiples et dans les piscines, toutes les musiques, ici Bob Sinclar/Pitbull, là de la minimale, là encore autre chose, il y a de tout, des familles, des gosses, des mini filles qui dansent comme des vieilles salopes, des vieux sapés comme des jeunes margoulins, des lits de fortunes au bord des enceintes pour les mômes, des groupes, des grappes, des danseurs mouillés, des danseurs en nage, c'est le grand mix, le vrai.

Le DJ irlandais qui nous a bien expliqué qu'il était végétalien ( ne mange pas de poisson même à Catane, parce qu'on ne sait jamais, en mange quelquefois mais ici, on ne sait jamais ( sic ) ) après avoir sifflé quelques pétards cherche maintenant du LSD, ( une logique plus berli-que dubli- noise, le côté Je mange des graines je ne bois pas d'alcool mais je me la colle avec toutes les saloperies qui passent...), les bars tournent à fond, il y a des restaurants, des boutiques, c'est ( remember la cité olympique de Barcelone ) un genre d'hypermarché de la nuit, à côté de moi au bar un vieillard édenté lunettes mouches 50 bermuda espadrilles tente de me draguer et se laisse photographier, Nico from Nôze envoie le son et réveille cette partie du dancefloor calmée par le set précédent mollasson, il y a de tout pour faire la ronde, ça envoie, je m'évade de temps en temps pour visiter ce club med de la fête, à la sicilienne, familial, déjanté, Raider style.

C'est cependant dans la toute dernière partie de la nuit que la siciliennerie sus-évoquée prend toute sa dimension. C'est l'heure de prendre la tune et ciao.
Retour dans le bureau.
Quand nous sommes arrivés, le big boss ( big boss de la nuit en Sicile, un style ) comptait déjà à toute vitesse. Comme les banquiers dans les films des années... Ou les escrocs, dans les films des mêmes années. Ce ne sont pas les billets qu'il compte à cette heure précoce, ce sont les tickets d'entrée.
A cinq heures, dans le bureau, il y a, deux promoteurs, deux filles sur des grands fauteuils en cuir de bureau ( genre modèle président chez Raja ) qui font des hihihi hanhanhanhan tendance elles ont fini de bosser la comptabilité elles font de la présence ( ça glousse ça glousse ), une strip teaseuse qui rentre avec son coach supposé, elle est à poil avec les pompons genre Dita Von Teese de supermarché collés aux seins bien pommelés, deux trois on ne sait pas ils sont là au cas où, et le boss.
Qui compte encore de la même façon.
Cette fois ci des biftons.
En temps réel sur tous les ordis, les consommations des divers bars.
Ca brasse.

C'est là que le top du décor, le détail qui tue.

Derrière le fauteuil du boss ( modèle président tout cuir chez Bureau ), à droite:
Une ( grand modèle ) batte de base ball.
A gauche :
Le portrait de la Madone.

Toute ressemblance avec l'arrière salle ( le bureau) de la boite de nuit des Soprano... 






 
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